Le piratage de l’agence officielle du Qatar (QNA), en plus d’avoir semé la zizanie au sein des pays du Golfe, prive l’état qatarien d’une expression publique facile d’accès. Ceci montre un manque de solidité des institutions de l’état du Qatar.
Le Qatar aux abonnés absents
Pour les observateurs quotidiens du Qatar, l’absence de fonctionnement de QNA, cinq jours après son « piratage » parait pour le moins surprenant. Voici le message qui est délivré lorsqu’on essaie de joindre le site de l’agence officielle du Qatar : « Cette page ne fonctionne pas – www.qna.org.qa n’a envoyé aucune donnée. – ERR_EMPTY_RESPONSE. »
Le piratage de l’agence officielle du Qatar (QNA) dans la nuit de mardi à mercredi est assez incompréhensible, au moment où une grande partie du monde était attaqué par des « hackers,» apparemment les précautions nécessaires n’ont pas été prises et pire encore le site ne redémarre pas. L’expression publique du Qatar est maintenant diluée par ministère ou dans divers médias. Ceci montre un manque de solidité des institutions d’état du Qatar.
Nous avions il y a quelques mois indiqué : L’Agence officielle du Qatar (QNA) fait un travail considérable et sert de repère à de nombreux observateurs de ce pays, mais certaines informations sont pour le moins désuètes. »
Malheureusement, le constat suite au piratage de QNA montre le manque de sérieux des autorités qatariennes incapables de communiquer à nouveau, ce qui nous fait parler d’une double punition pour le Qatar et ses dirigeants. La continuité de l’état du Qatar se fragilise. L’intérêt particulier est privilégié au collectif, la fuite en avant à la consolidation, le report des élections législatives à une date inconnue, la guerre à la paix. Combien de temps avant que les agences de notations ne sanctionnent ce pays ?