Il fallait un excès pour que la tumeur apparaisse. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux USA est cet excès.
L’insurrection des consciences
Aristote disait dans (La Politique) « Il y a un … genre d’acquisition que l’on appelle spécialement et de bon droit, la chrématistique, pour laquelle il semble n’y avoir nulle borne à la richesse et au patrimoine. » Plus de deux milles ans plus tard, la plus grande puissance au Monde, les USA viennent d’élire, pour diriger leur pays, son 45e président Donald Trump, un milliardaire. Il fallait un excès pour que la tumeur apparaisse. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux USA est cet excès. Non seulement les inégalités ne vont pas diminuer mais elles prospéreront engendrant encore plus de souffrances et de conflits.
La planète se meure par les excès des humains, il est temps que vienne « l’insurrection des consciences, » ce concept fondé par P. Rabhi. En avril 2011, le média Libération rapporte les propos Serge Orru, président de WWF « La révolution écologique est avant tout spirituelle car être écologiste c’est avant tout aimer la vie ». Très vite l’échange se penche vers la dimension humaine et utopiste d’un monde sans pauvreté, misère et protecteur de la planète.
Chacun sait que la chrématistique conduit à l’aporie que la course à la richesse et au patrimoine sans fin crée une impasse insurmontable.
La chrématistique ou la satisfaction des besoins des humains ?
Huit hommes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation «indécente» qui «exacerbe les inégalités», dénonce l’ONG britannique Oxfam.
A la destruction de la planète s’ajoute l’augmentation des inégalités source de conflits majeurs dans le monde entier. Pour soigner ce mal on parle d’un nouveau médicament « la révolution écologique ». Qui sera capable de le produire en masse ?
On a du mal à imaginer que les USA puissent être ce pays quand on voit la tournure que prend la démocratie dans ce pays avec le licenciement du patron du FBI et l’obligation de se taire. Le peuple américain nous a pourtant habitué à avoir des sursauts d’orgueil. Le printemps 2017 sera- t-il un de ses moments ? Les américains seront capables de se révolter et de dépasser l’aporie créé par Trump ?