J’ai essayé de trouver une formule qui résume l’état d’esprit de nombreux français qui sont devant un vrai dilemme, faut-il aller voter pour un candidat qui ne vous convient pas ?
En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne
La suffisance de quelques hommes politiques, dirigeants de notre belle France, nous a conduits dans une impasse, lors de ce vote du deuxième tour de la présidentielle 2017. Il va falloir aller voter pour un candidat qui au premier tour n’a même pas atteint un quart des exprimés.
L’expression la plus horrible est venue par l’homme qui porte une grande partie de la responsabilité de cette situation, François Hollande. Pour achever son œuvre, il déclare depuis Bruxelles « Ca ne devrait pas être un sujet de discussion pour les forces républicaines: on prend le bulletin Macron et on considère que c’est le bulletin qui empêche l’extrême droite. »
Même la citation de Louis Latzarus : « En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne » semble dépassée. « Le peuple français était débout en 2002, » disait ce matin Dominique de Villepin chez Bourdin. Quinze ans plus tard, la situation n’est plus la même car la mondialisation a déçu, l’Europe a déçu, les présidents successifs ont déçus. Et on continue à nous prendre pour des moutons qu’on donne en pâture aux loups.
Le drame que vit le citoyen français, à quelques heures d’un vote crucial, c’est qu’il sait déjà qu’il sera déçu par le président qui sera élu le 7 mai 2017. Les programmes de l’une ou de l’autre ne tiennent pas compte des espérances des français. Et la question que chacun se pose est, après les législatives qui pourra gouverner cette France profondément divisée.
La seule musique qui se détache, de tous ses éclats électoraux, c’est un requiem pour la démocratie.