Si pour les Agnelli, la Juventus est une affaire de famille, pour les Al Thani le PSG c’est avant tout du business.
La famille doit présider le club
Qui oserait imaginer que la Juventus ne soit pas présidée par un Agnelli ? Pourtant il est arrivé que parfois, elle confie pour un moment la direction du club à un « extérieur » de la famille Agnelli, propriétaire depuis 1923 de cette merveilleuse équipe. Ce fut le cas pour Jean Claude Blanc du 12 octobre 2009 au 28 avril 2010. Depuis cette date Andrea Agnelli a repris les rênes de l’équipe turinoise, la « Juve ». La famille qui possède le club doit s’investir, une tradition qui montre l’attachement au club.
C’est bien une différence fondamentale entre la Juventus et le PSG. La famille Al Thani, nouveaux arrivants dans le sport et en particulier dans le football international, n’a pas encore intégré l’importance de l’implication de la famille dans la vie d’un club de football. Pourtant le Qatar est un pays riche de traditions, mais un peu à la fois celle-ci disparaissent. Ce pays se transforme inexorablement, il devient un simple instrument de la finance internationale et perd son âme. Si pour les Agnelli, la Juventus est une affaire de famille et de traditions, pour les Al Thani, le PSG c’est avant tout du business.