Plusieurs de nos lecteurs nous ont interrogés sur les conséquences de l’éventualité de la suppression des avantages fiscaux accordés au Qatar évoqué par quelques candidats à la présidentielle.
La Convention fiscale accordée au Qatar
A plusieurs reprises, ces avantages viennent au-devant de la scène. Pour y voir plus clair, voilà les références à connaître sur ce dossier. « La France et le Qatar ont signé le 14 janvier 2008 à Doha un avenant à la convention fiscale du 12 janvier 1993. Le texte est entré en vigueur le 23 avril 2009.
Le but de cette convention était d’«améliorer l’attractivité de la France pour les investisseurs qataris, notamment dans le secteur immobilier». Un texte ensuite approuvé par l’Assemblée nationale. Elle exonère d’impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses «entités publiques» sur des biens détenus en France.
Plusieurs de nos lecteurs nous ont interrogés sur les conséquences de l’éventualité de la suppression des avantages fiscaux accordés au Qatar évoqué par quelques candidats à la présidentielle et notamment son impact sur le Paris Saint Germain.
Voici notre point de vue : « Si les qataris se désengagent un jour du PSG, cela ne sera pas le fait de l’éventuelle modification de la convention fiscale liant le Qatar et la France. Il est peu probable que le Paris Saint Germain rapporte des sommes importantes au point que l’émir les rapatrie au Qatar. Pour quelques années encore cela devrait être le contraire. »