Les supporters, l’entraîneur et l’émir, l’histoire poignante du PSG au 12 mars 2017 au soir.
Le moment où il faut agir
Trois points engrangés pour le Paris Saint Germain, ce 12 mars au soir contre Lorient. Et pourtant il règne comme un malaise, on a du mal apparemment à se remettre du naufrage contre le Barça et du reste…
En fin de match on n’a jamais vu autant de maillots ennoyés par les joueurs parisiens à leurs supporters. Pour se faire pardonner auprès des « supporters officiels, » les joueurs sont venus les saluer en fin de match et nombreux ont lancé leurs maillots. L’image de la soirée a été le moment fugitif où le président du CUP, sur la touche et non derrière le grillage, est venu tapoter la tête de Marquinhos, comme pour lui dire « tiens bon mon gars ». Des supporters qui sont solidaires de leurs joueurs, le PSG avait besoin de cela. Espérons que le Collectif Ultras Paris, maintenant officiellement reconnu par le club, passe de l’état d’association de « copains, » à celui d’Association de supporters qui notamment en matière de trésorerie, car on brasse beaucoup d’argent, mette en place une comptabilité de type professionnelle. Un des plus grands dangers qui guette une association de supporters est sa trésorerie.
Deuxième moment fort de cette soirée, l’état de l’entraineur Unai Emery. A l’issue du match contre le Barça, Emery déjà accablé, nous n’avions pas voulu en rajouter. Mais ce que nous avons vu hier soir, nous inquiète fortement. On dirait que ce brave homme est en voie d’exploser. Le spectacle offert de la remontée de bretelles à Serge Aurier devant les caméras, n’était pas de bon goût. Quant à Aurier égal à lui-même, il a été filmé pendant près de 5 minutes s’habillant, sur le banc de touche, pour remplacer Meunier souffrant. C’est du n’importe quoi ! Le seul à se marrer étrangement, alors que ses camarades avaient le visage fermé, était Hatem ben Arfa, comprenne qui pourra.
Emery ne va pas bien, il se parle à lui-même et jure, ne se cachant même plus. Il a intérêt à se reprendre rapidement avant de d’être sacrifié inutilement. Il est arrivé en retard sur le terrain en deuxième mi-temps, sans doute en conversation avec le président Nasser al Khelaifi qui est toujours à Doha. Là aussi, un manque de sérieux qui pourrait être traduit comme un affront envers l’entraineur.
Enfin, troisième temps fort de la soirée, l’absence du président Nasser al Khelaifi retenu à Doha. Nous saurons un jour, s’il était avec l’émir du Qatar, propriétaire du PSG, en train de commenter le match. L’émir est sans doute pour beaucoup dans ce grand bazar qui règne au PSG. Incapable de faire la différence entre professionnalisme et copinage. Il est incapable de dire à Nasser Al Khelaifi, recentre toi sur les autres activités et laisse quelqu’un d’autre gérer le Paris Saint Germain.
L’émir à tort de tergiverser, il faut rebattre les cartes rapidement car la situation l’exige. Il a la solution pour remplacer Nasser. L’autorité doit revenir au PSG, car l’échec rejaillira sur l’émir lui-même et cela est de mauvais augures pour le Qatar.