Ce matin en regardant le site de Doha Centre for Media Freedom situé à Doha, j’ai trouvé une information qui m’a paru intéressante à vous faire partager. L’édition de « Libé » du 7 mars 2017 a été réalisée par des réfugiés. Pourtant sur les chaines d’infos en continue françaises, ce matin pas un mot.
Libération confie son édition de mardi à des réfugiés
L’équipe de Libération a « remis les clés du journal » pendant une journée à des Syriens, Iraniens ou Libyens réfugiés en France pour leur donner la parole dans un numéro très politique, en kiosques mardi, a indiqué le quotidien. Il faut ici féliciter le directeur de la rédaction Laurent Joffrin pour son initiative et surtout ne pas manquer de lire ce numéro « spécial ».
C’est en regardant le site de Doha Centre for Media Freedom situé à Doha que j’ai trouvé cette information qui m’a paru intéressante à vous faire partager. Par contre, sur les chaines d’infos en continue en France pas un mot. Dans leurs articles, les patrons d’un jour de Libération se sont intéressés à la prise en charge des séropositifs, aux motivations des abstentionnistes, ou aux difficultés que rencontrent les agriculteurs pour transmettre leurs terres, un portrait de François Hollande, des reportages sur la campagne pour la présidentielle, ou le récit de la folle journée de la droite, le tout vu par ces étrangers.
« On a aussi voulu savoir quel est leur regard sur la France, sur nous », « un peu comme dans les Lettres persanes » de Montesquieu, a souligné Laurent Joffrin. Joffrin fait des siennes et ce n’est pas pour nous déplaire.