Pour la deuxième année consécutive le Crédit Suisse constate une perte. Or via ses filiales, le fonds souverain du Qatar est un de ses actionnaires principaux, comme pour Volkswagen c’est encore une amende payée aux USA qui a plombé les comptes.
Le manque à gagner pour le Qatar s’accumule
C’est au moment où le Qatar est en déficit budgétaire que son fonds souverain Qatar Investment Authority n’a pas les rentrées escomptées. L’affaire Volkswagen se terminera-t-elle un jour, certainement, mais on constatera un important manque à gagner pour le Qatar en dividendes et une action Volkswagen qui tarde à remonter.
Or voici que pour la deuxième année consécutive le Crédit Suisse constate une perte importante. Le fonds souverain du Qatar est un des actionnaires principaux du Crédit Suisse et comme pour Volkswagen c’est encore une amende payée aux USA qui a plombé les comptes.
Le plan de sauvegarde mis en place par le franco-ivoirien Tidjane Thiam qui dirige depuis deux ans le Crédit Suisse devrait porter ses fruits. La bourse hier a accordé sa confiance au dirigeant avec une hausse de 2.11 % de l’action Crédit Suisse. Ce que personne ne maîtrise est l’impact sur les personnels de la société qui l’année passée ont payé le prix fort avec 7 250 licenciements et cette année plus de 5000 autres suppressions d’emplois. Personnel qui a du mal à accepter que l’affaire des « subprimes » qui a généré une amende de 5,4 milliards de dollars à payer aux USA se termine de cette façon pour lui.
Les responsables de Qatar Investment Authority accumulent les manques à gagner et tardent en tirer les conclusions qui s’imposent au détriment de leur pays. Ce matin nous nous interrogions, pourquoi Jassim Bin Hamad J.J. Al Thani administrateur représentant le Qatar au Crédit Suisse ne se représente plus à ce poste ? Peut-être avons-nous là un début de réponse de la part des dirigeants de Qatar Investment Authority ?