L’émir du Qatar reçoit le président du Yémen Abd Rabbu Mansour Hadi alors que les violences reprennent depuis début janvier. Une rencontre pour quels résultats ?
La guerre oubliée
Selon l’ONU, quelque 10.000 civils ont ainsi été tués depuis mars 2015 et le début de l’intervention d’une coalition menée par l’Arabie saoudite. Le conflit oppose les rebelles Houthis à la coalition internationale, composée de huit pays dont le Qatar et dirigée par les saoudiens. Depuis début janvier 2017 ce sont 370 personnes qui ont trouvé la mort dans ces combats fratricides.
Mais le pire est peut-être à venir car selon l’ONU environ 14 millions de personnes, soit 80% de la population du pays, ont besoin d’aide alimentaire. «Le conflit au Yémen constitue à présent la plus grande urgence pour la sécurité alimentaire dans le monde. Sans action immédiate, la famine est un scénario possible pour 2017.»
Le Qatar qui dans le passé jouait un rôle de médiateur sur la scène internationale, en devenant un des belligérants ne peut plus être un animateur de la paix au Yémen. Certes, l’émir du Qatar aujourd’hui recevait le président du Yémen Abd Rabbu Mansour Hadi mais pour quels résultats ?