Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani est arrivé en Algérie pour rencontrer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on est loin d’une simple visite de courtoisie.
Une visite de fraternité empreinte de géopolitique
La presse algérienne fait part de la visite de Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani à Alger afin de rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika. « L’audience s’est déroulée en présence du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, et du ministre des Affaires maghrébines, de l’union africaine et de la Ligue des États Arabes, Abdelkader Messahel, selon la même source. »
L’ancien émir du Qatar n’est certainement pas en Algérie uniquement pour s’inquiéter de la santé du président algérien. C’est une visite de fraternité empreinte de géopolitique. L’ Algérie ne fait pas partie des pays qui s’incline devant la toute-puissance saoudienne, elle est farouchement rebelle. Pour avoir son soutien il faut la convaincre. C’est bien ce que le Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani est venu faire. Il doit expliquer le nouveau cap de la politique qatarienne qui fait alliance avec la Turquie mais aussi se rapproche de la Russie. Chacun sait que les russes et les algériens ont fait depuis longtemps un bout de chemin ensemble.
Les rapports « fraternels » entre Abdelaziz Bouteflika et Hamad Ben Khalifa Al Thani sont réels et remontent à loin. Et au-delà de l’audience « officielle », il n’a pas fallu longtemps, pour que les deux hommes d’état s’expliquent sur l’avenir et la stratégie de leurs pays respectifs.
Cette mission ne pouvait être accomplie que par le Père Émir, question d’âge et de fraternité vécue.