Malgré des résultats décevants l’émir du Qatar, patron du PSG, conforte la présidence de Nasser al Khelaifi à la tête du club parisien.
Une mi- saison 2016 – 2017 mitigée
Le Paris SG n’a pas brillé par ses résultats alors que nous sommes à la moitié de la saison 2016-2017. Certes il reste encore du temps pour se refaire mais ce que nous voyons du Mercato d’hiver ne nous rassure pas, à moins d’une agréable surprise d’ici début février.
Les joueurs éléments clé de l’équipe parisienne ont une motivation cyclique et ce manque de constance inquiète tout le monde. Bien sur l’arrivée du nouvel entraîneur avec une méthode de travail propre à lui surprend régulièrement, on a du mal à voir la valeur ajoutée qu’il apporte au PSG. Unai Emery et de nature « caractériel » tout en reconnaissant que dernièrement il a mis de l’eau dans son vin, force est de constater qu’il ne maîtrise pas l’ensemble des joueurs et que quelque fois il est à l’initiative des problèmes.
Un PSG qui a retrouvé une partie de ses supporters passionnés, les Ultras, mais qui ne remplit pas toujours son stade. Il a fallu l’engagement total du président Nasser al Khelaifi pour que ce retour partiel puisse être effectif. Il était temps car l’ambiance au Parc des Princes devenait morne. Mais rien n’est réglé sur le fond. Les dirigeants chargés de la sécurité sont toujours là et le rapprochement entre le président du club et les dirigeants des supporters sont contre nature. Par « essence » un Ultra ne peut être qu’indépendant des autorités du club et il demeure fidèle uniquement au maillot et à la ville du club. Cette situation est source de problèmes pour le futur et contribuera à la division.
L’amitié plus forte que la médiocrité tranquille
Enfin, le président à temps partiel du PSG, Nasser al Khelaifi dont on ne peut pas douter de son « amour » pour le club parisien, n’est pas, pour nous à « qatarinfos.net » l’homme de la situation. Il est trop éparpillé dans de nombreuses instances et d’entreprises pour pouvoir faire son « job ». Et puis sans doute manque-t-il d’une certaine autorité naturelle.
La chance pour Nasser al Khelaifi est d’être l’ami de l’émir du Qatar, seul patron du PSG. Une amitié que l’émir Tamim al Thani vient d’exprimer en insistant pour que Nasser soit le président de la Fédération de Tennis, Squash et Badminton du Qatar (QTSBF).
Une présidence qui permet à l’émir du Qatar de s’afficher à plusieurs reprises, lors du « Tournois de tennis de Doha » avec le dirigeant du PSG, afin de montrer que même si le club parisien s’installe dans une « médiocrité tranquille », l’émir soutien Nasser al Khelaifi. L’amitié et l’intérêt du club font- il toujours bon ménage, l’avenir nous le dira.
Il est probable que puisque le PSG n’est plus le jouet principal de l’émir, celui-ci soit plus bienveillant que par le passé.