Le sommet des chefs d’états africains à Marrakech, ce 16 novembre 2016, à l’initiative du roi Mohammed VI est un pas de plus du Maroc pour revenir dans l’Union Africaine (UA) quittée en 1984. Pendant ce temps-là l’Algérie ouvre ses portes diplomatiques pour ne pas se faire distancer dans la course à l’expansion du continent africain.
Le continent africain lieu de convoitises
En marge de la COP22, le roi Mohamed VI réuni une trentaine de chefs d’états africains ainsi que quelques invités comme François Hollande ou l’émir du Qatar. Si le sommet de Marrakech est un pas de plus pour le retour dans l’Union Africaine (UA) quittée en 1984, le fonds du problème demeure « l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) du Front Polisario au sein de l’UA, soutenue en particulier par l’Algérie.
Algérie et Maroc se livrent depuis longtemps à une lutte pour le leadership africain. L’engagement du Maroc dans la coalition conduite par les saoudiens dans la guerre du Yémen donne pour l’instant un léger avantage à ce pays, soutenu financièrement par les pays du Golfe. L’Algérie, tout en maintenant avec courage sa position contre sa participation à cette guerre « fratricide » au Yémen, est l’objet de sollicitations des pays du Golfe notamment le Qatar. Elle dispose d’un savoir-faire qui pourrait être utile aux membres du Conseil Consultatif du Golfe qui plus que jamais souhaitent participer à l’expansion du continent africain, lieu économique incontournable des prochaines décennies.
Ah, si le Maroc, l’Algérie et même la Tunisie étaient capable de s’entendre, quelle force ils pourraient représenter !
Photo archives : L’émir Tamim al Thani lors d’un récent voyage au Maroc en compagnie du roi Mohamed VI.