Lorsqu’on surfe sur une énorme vague de fange (boue), l’important est de ne pas chuter. Sur la partie Qatar, de « Nos très chers émirs, » soit 2 chapitres sur 9, on s’interroge rapidement sur les sources d’informations et de l’intérêt de voir ces 2 chapitres ici, un ouvrage spécifique aurait été plus opportun…
Nos amis les journalistes écrivains
Il aura suffi de quelques minutes pour télécharger depuis le site de la FNAC, l’ouvrage des journalistes et écrivains Christian Chesnot et Georges Malbrunot, « Nos très chers émirs. » Les auteurs indiquent contribuer au brûlant débat « sur l’opportunité de revoir nos relations avec nos chers émirs, » ont-ils réussi ? C’est une enquête avec ses difficultés de lecture mais, voici mes premières impressions.
Pour nos lecteurs, sachez que le livre porte pour l’essentiel sur l’Arabie saoudite. Evidemment, non seulement Christian Chesnot et Georges Malbrunot ne tombent pas dans la boue, mais en plus, ils ont un don de prestidigitateurs. Sur les 9 chapitres du livre, deux seulement sont consacrés au Qatar. Or, à lire la presse française on pourrait croire que tout le livre est consacré aux révélations sur les hommes politiques français.
A la fin de la première lecture de « Nos très chers émirs » on s’interroge sur l’intérêt du premier chapitre dans ce livre, « Dans l’antichambre de l’Ambassade du Qatar à Paris ». On se demande d’ailleurs si cette partie du livre n’a pas été écrit à la fin pour faire « le buzz, » car le reste est difficile à lire. Où pire encore, un doute s’installe rapidement sur la source de l’information. Comment croire que l’ambassade du Qatar en France ou les informateurs de Doha soient des sources fiables, alors qu’ils sont passés maîtres, d’après nos écrivains, du double jeu.
Des plantes devraient avoir lieu :
Nous verrons bien s’ils vont jusqu’au bout et que dira la justice, les journalistes écrivains ont l’air serein.
Sur la forme, le chapitre 1 et surtout le chapitre 9 auraient mérité d’être développés dans un livre faisant suite à l’ouvrage des mêmes auteurs paru en 2013 « Qatar les secrets du coffre-fort ».
Concernant le reste du livre, on peut estimer que les auteurs répondent à « l’opportunité de revoir nos relations avec nos chers émirs ».
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La vague la plus longue du monde Pororoca