La délégation de pouvoirs a ses limites, en traitant le cas HBA et en prenant la responsabilité de faire revenir les Ultras Paris au Parc des Princes, Nasser al Khelaifi reprend en main le PSG.
Le président doit remettre les choses à l’endroit au PSG
Les valeurs d’humanisme défendues par Nasser al Khelaifi depuis qu’il a pris en main le destin du PSG doivent être, avec les nécessaires résultats, le socle du club parisien. Le désordre ambiant ne pouvait plus durer.
Tant le responsable de la sécurité, directeur général délégué, le directeur du football et l’entraineur n’ont pas respecté le pouvoir de délégation remis par le président. Chacun à sa manière a contribué à mettre le bazar dans le club, le plus visible étant l’entraineur avec le cas HBA.
Très occupé par de nombreuses responsabilités, le président du PSG doit s’entourer de personnels qui œuvrent dans le sens de la réussite du club, dans la ligne fixé par lui et ne pas laisser certains cadres s’approprier le club à des fins personnelles.
Le président du club parisien qui avait parlé, avant l’été 2016, d’un « nouveau cycle » devrait tirer toutes les conclusions pratiques pour que ce renouveau se fasse dans les meilleures conditions, pour l’instant ce n’est pas le cas. Le retour des Ultras ne peut être réussi que si l’ensemble des cadres du club œuvrent dans le sens du dirigeant du PSG. Il est évident que « certaines forces internes et externes au PSG » ne voient pas cette décision d’un œil favorable et auront à cœur d’exploiter tout incident voire de le provoquer.
A l’heure où nous parlerons, « Nasser is back », il vient de le démontrer. Il peut compter à l’avenir sur le soutien indéfectible des Ultras, s’ils sont respectés. Il est désormais l’heure de remettre les choses à l’endroit et de rappeler à chacun qu’il ne peut y avoir qu’un dirigeant et qu’une ligne qui doit conduire le PSG au sommet du football européen.