Ce qui énerve le plus un travailleur, c’est de ne pas être payé une fois le travail accompli, or c’est ce qu’il se passe dans des pays comme l’Arabie saoudite ou le Qatar actuellement.
Il y a urgence à créer un fonds de garantie des salaires dans les pays du Golfe
Les medias rapportent des nouvelles alarmantes depuis plusieurs mois concernant l’Arabie saoudite et maintenant du Qatar, hier les Emirats (Photo). Des centaines de salariés ne touchent pas leurs salaires depuis plusieurs mois.
En Arabie Saoudite, des employés d’un hôpital privé de l’Est ont entamé une grève en raison de salaires impayés. Au Qatar, des centaines d’ouvriers étrangers, employés par une entreprise de travaux électriques, sont sans salaire depuis quatre mois.
A tout moment le non-paiement de salaires peut se transformer en révolte. Ce qui énerve le plus un travailleur, c’est de ne pas être payé une fois le travail accompli, or c’est ce qu’il se passe dans des pays comme l’Arabie saoudite ou le Qatar. Comme dans ces pays la répression est rapide, ces histoires peuvent devenir des drames à tout moment. La rumeur commence déjà à courir « dans les pays du Golfe on n’est pas certain d’être payé ».
Il y a nécessité de mettre en place dans tous les pays du CCG, un fonds de garantie des salaires qui vient remplacer les employeurs défaillants. Encore une fois nous voyons les limites de la kafala qui ne protège aucun salarié, le sponsor se lavant les mains de ces difficultés. On se rappelle aussi que souvent l’employeur majoritaire est soit un qatarien soit un saoudien soit un résidant des pays du Golfe.
Avant que ces affaires ne tournent à la révolte il faut agir.