En battant CAEN par 6 à 0, le club parisien éteint une partie des feux internes mais beaucoup reste à faire, en attendant Unai Emery verrouille le club, pour peser sur le Mercato d’hiver. Il pourrait bien claquer la porte au nez à l’émir du Qatar, patron du club, si celui-ci ne lui donne pas les moyens d’accomplir sa mission convenablement et demander des dédommagements.
Un entraineur doit avoir les moyens de pouvoir accomplir son contrat
Hier soir, les supporters de Caen ont tout donné pour soutenir leur équipe face à un PSG aux résultats contrastés. Mais les parisiens ont comme l’an passé, montrés qu’ils avaient les ressources nécessaires pour se ressaisir. La réponse cinglante de Cavani à ses nombreux détracteurs était attendue, en mettant 4 buts dont un pénalty, le Matador, a fait un énorme bras d’honneur à ceux qui l’avaient déjà enterré, Lucas et Augustin achevant un match de haute volée qui se terminait par 6 à 0 pour le PSG. Une joie pour les supporters parisiens qui avaient eu la chance de participer à ce déplacement, alors que d’autres ont été comme d’habitude exclus de cette manifestation sportive. Ceci montre les travers de la direction de ce club qui ne règle aucun de ses problèmes de fond.
Le PSG est confronté à une guerre interne entre l’entraineur Unai Emery qui a pris le dessus et un président avec son directeur du football qui courent après lui pour savoir ce qu’il va faire. Le pauvre Hatem Ben Arfa qui n’a quasiment pas joué en 5 journées et une rencontre internationale, est utilisé par Unai Emery, pour montrer au président que le seul à choisir les joueurs c’est l’entraineur et personne d’autre, se moquant des considérations politiques du club. Unai Emery est en voie de détruire le « symbole politique » HBA, imaginé par le Qatar actionnaire, pour en faire un joueur ordinaire, pour lui la solution est simple, HBA se soumet ou il sort du club.
Unai Emery verrouille le club afin de pouvoir peser fortement sur le Mercato d’hiver pour compléter efficacement son équipe. Il indique clairement, là aussi que c’est lui qui va choisir les nouveaux arrivants. Il n’a aucune envie de revivre l’expérience « russe » où il s’est fait virer au bout de quelques mois pour manque de résultats. Pour ce faire, il boucle juridiquement son avenir, en montrant du doigt les incohérences du club et oblige l’actionnaire unique l’émir du Qatar à lui confier le PSG pour le porter au sommet du football européen. L’émir, homme de combat, peut soit apprécier cette attitude « guerrière » soit payer pour que l’entraineur sort du destin du PSG, dans les deux cas il a les moyens d’y faire face.