Ce qui a plu à l’actionnaire du PSG, concernant le nouvel entraineur, c’est sa vision du mangement des hommes. Zlatan est parti, Laurent Blanc est parti, Nasser al Khelaifi devrait partir car il est en fin de cycle lui aussi.
La fin d’une époque
Unai Emery n’est pas un homme seul, il a autour de lui une petite équipe de quelques hommes fidèles qui analysent et proposent des solutions en harmonie avec son caractère. En arrivant au PSG, cette équipe a su qu’elle pouvait prendre le pouvoir au sein du club.
Chacun a compris avec le départ de Laurent Blanc qu’une époque se terminait, époque de la calinothérapie où on recherche l’adhésion des joueurs agglomérés autour d’un leader. Les difficultés sont nombreuses car l’égo des joueurs de football est aussi complexe à manier que de la nitroglycérine. Finalement Laurent Blanc avait un certain « don » pour mettre en pratique, cette vision humaniste du jeu. Mais le leader, Zlatan n’a pas su exploiter la situation dans l’intérêt du club, car il a été confronté à ses propres limites. Il lui a manqué cet élément qui aurait permis au PSG de conquérir la Champions League. Zlatan est parti, Laurent Blanc est parti, Nasser al Khelaifi devrait partir car il est en fin de cycle lui aussi. Un Président qui a fait un excellent travail mais qui n’est plus l’homme de la situation.
Emery et l’émir du Qatar ont la même façon de gérer les hommes
Le nouvel entraineur du PSG n’a pas pour l’instant de bons résultats mais rien d’étonnant. Il est en « mission, »mandaté par l’actionnaire pour faire exploser tous les anciens codes et imposer sa vision. Le PSG n’est pas une famille comme prétend Nasser al Khelaifi, mais un commando guerrier destiné à combattre pour gagner la première place et y rester. Le schéma « soft » est mort vive le « hard power » et le porteur de ce projet est uniquement Unai Emery. Unai sait qu’il colle en tous points à la vision que l’émir du Qatar a de la gestion des hommes. Afin de montrer qu’il est seul maître à bord, Unai s’est servi de Ben Arfa pour envoyer un signal au Président.
Si Emery a accepté le challenge de faire du PSG un commando, il sait aussi que sans résultats, l’émir du Qatar lui demandera d’évacuer les lieux. Alors pour réussir sa mission, il s’approprie du PSG et met la pression aux joueurs actuels en indiquant clairement qu’il n’y a qu’un schéma possible de jeu, le sien.
Rien ne prouve qu’il va réussir, si on prête un peu d’attention à ce qui s’est passé hier soir pour Marco Verratti. Le meilleur joueur du PSG en ce moment, à quand même eu deux cartons jaunes et un rouge, retrouvant pour un moment ses pires instincts. L’affaire de l’exclusion est arrivée en fin de match, mais si Verratti ne se maîtrise pas, ce carton rouge peut arriver bien plus tôt, mettant ainsi en péril le club. Nul doute que même Verratti peut être en danger. Chaque joueur devra se dépasser dans le cas contraire il sera sanctionné et poussé vers la sortie.
Unai Emery ne fera de cadeaux à personne, car le compte à rebours pour lui aussi a commencé.