Depuis fin juin, Doha avait pris un rythme vacancier, mais la reprise d’activité à HIA l’aéroport du Qatar montre bien que la machine économique du Qatar repart en toussotant.
Ce premier septembre c’est aussi le rendez-vous des hausses et parfois des baisses dans certains secteurs. Le poumon du Qatar, Doha, aimerait bien respirer un peu et échapper à cette température suffocante d’un été sans fin.
Doha rentre dans la période « wacky weather »
Les météorologues qatariens n’ont pas pu prévoir cette tempête de sable qui a surpris une bonne partie du Qatar la semaine passée. Ils indiquent que nous sommes rentrés dans la période « wacky weather ou météo loufoque. Le poumon du Qatar, Doha, aimerait bien respirer un peu et échapper à cette température suffocante, cela inciterait aussi à mettre fin au rythme vacancier en place depuis fin juin. La reprise de l’activité est pourtant là, les expatriés reviennent pour porter à bout de bras ce petit bout de sable de la péninsule arabique. La coupure de courant de hier dans certains quartiers périphériques de Doha montre que le producteur d’électricité lui n’est pas encore au top. Les qatariens quant à eux vont sans doute faire durer encore, le plaisir d’être hors de cette fournaise pendant au moins une semaine, après c’est la rentrée scolaire.
Ce premier septembre c’est aussi le rendez-vous des hausses et parfois des baisses dans certains secteurs. La petite baisse du carburant de quelques centimes de riyals alors qu’il avait fortement augmenté, mais ce qui fait réagir, notamment les médias étrangers, c’est la mise en place d’une taxe de séjour aéroportuaire de 35 riyals ou 8.94 euros. Les medias parlent de « combler le déficit » du pays, évidement il s’agit ici d’une grosse goutte d’eau dans un marais déficitaire. Ce qui nous frappe à « qatarinfos.net » c’est cette facilité à laquelle le Qatar s’habitue, la mise en place de taxes faisant disparaitre encore plus son originalité en matière économique. Ce n’est pas en augmentant les taxes que l’attrait d’investisseurs va grandir, mais bien dans une amélioration de la productivité globale de l’administration. Le Qatar prend dans la mondialisation ce qu’il y a de plus mauvais, on pourrait ici parler de « wacky economy ».
Tout autre chose, un lecteur me demandait récemment si je connaissais le nom du maire de Doha, une ville mondialement connue ? Malgré mes explications sur la réalité des élections au Qatar, ce brave homme en conclut que ne pas pouvoir mettre un nom sur la gestion d’une ville comme Doha était une faute de communication grave.