Les particuliers qatariens et QIA, le fonds d’investissements du Qatar, peuvent avoir des visions différentes sans que cela soit contradictoire. L’affaire du Brexit contraint QIA à accélérer sa diversification notamment aux USA.
The London fog s’épaissit
Londres cultive son brouillard mais pourrait bien s’y égarer à terme. Certains qatariens passent plus de temps à Londres que dans leur propre pays. Ils connaissent Londres comme leur poche et pourtant, ces temps derniers les « affaires immobilières » deviennent complexes. On nage dans un brouillard et on avance en tâtonnant. Si les particuliers qatariens continuent à acheter des villas ou des appartements, souvent pour leurs enfants qui font des études et pour eux comme base arrière, pour le fonds d’investissement du Qatar, QIA, la prudence est de rigueur. Les mauvais choix à court terme, en particulier en Allemagne obligent QIA à investir dans des pays qui peuvent apparaitre pour l’instant plus fiables, en tout cas où on peut réaliser son bien rapidement s’il le fallait sans y perdre trop de plumes.
L’impossible vision économique britannique dans les mois à venir contraint à la prudence un fonds d’investissement. Les particuliers qatariens et QIA peuvent avoir des visions différentes sans que cela soit contradictoire. QIA ne fuit pas Londres mais diversifie ses avoirs en investissant dans l’achat d’environ 10 % de l’Empire State Building comme le rapporte ce 24-8-2016 Doha News.
Evidemment comme l’Etat du Qatar est en déficit il dispose de moins de marges à consacrer à son fonds souverain. Ceci veut dire clairement que tout nouvel achat aux USA s’effectue sur les excédents dégagés par QIA ou simplement par une vente sur un autre continent. Le Qatar avait indiqué vouloir investir 35 milliards prochainement entre l’Asie et les USA. La modeste acquisition d’une partie de l’Empire State Building pour 622 millions de dollars en fait partie.