La libération du poète, le débat interreligieux, les discussions sur l’homosexualité et maintenant une mise en valeur de la diversité qatarienne par Alanood Al Thani, mais que se passe-t-il à Doha ?
Le Qatar est-il capable de se sortir des ténèbres qui l’attirent ?
Si la liste de ce qui ne vas pas au Qatar est très longue comme les manquements aux droits de l’homme, un droit du travail moyenâgeux et pour certains aucun droit, une justice d’un autre âge, des droits de la femme balbutiants etc… Depuis quelques mois le « Qatar de l’intérieur » s’éveille et s’exprime. La censure est-elle partie en séminaire de longue durée ? Les ministres laissent filer les discussions puisque personne pour l’instant n’a encore été emprisonné. On a même libéré le poète, renforcé le débat interreligieux, permis à Doha News de lancer une discussion sur l’homosexualité et voilà que Alanood Al Thani dit que « la diversité peut enrichir le Qatar.» Mais que se passe-t-il à Doha, un vent de liberté serait-il en voie de se lever ?
L’originalité qui fut la plus grande richesse du Qatar sous le règne de l’émir Hamad, avec ses nombreuses imperfections, éteinte depuis l’arrivée de l’émir Tamim serait-elle en train de se rallumer ? Le Qatar est-il capable de s’arracher aux ténèbres saoudiennes, aux déviations turques et autres visions insensées ? Il n’est pas facile d’y croire et on s’attend, pour le malheur de ce petit pays, à une reprise en main à tout instant. En attendant nous soulignons ce qui nous semble aller vers une image positive du Qatar tout en dénonçant l’inacceptable.