Si vous venez d’être nommé à une place de responsable dans une société travaillant au Qatar, ce qui s’est passé à la Commercial Bank est à méditer.
Le licenciement d’un qatarien peut vous coûter votre place
Chaque pays à sa culture notamment en matière économique, celle du Qatar doit être bien connue avant de prendre une décision, comme le licenciement d’un qatarien.
Le directeur de la Commercial Bank, Saleh Abdulla Al Raisi vient de le payer de sa place alors même qu’il est né au Qatar. Il avait accepté le licenciement d’une qatarienne, Sharoq, en employant une méthode pour le moins contestable mais habituelle dans ce pays. La banque avait payé un quart de page dans deux medias afin d’informer la population, avec une photo à l’appui, que cette salariée ne faisait plus partie du personnel. Les réseaux sociaux qatariens, s’étaient déchainés contre la banque pour défendre Sharoq, invoquant une atteinte à la Culture du Qatar. Nous avons retrouvé une interview prémonitoire que Saleh Abdulla Al Raisi avait accordée à sa nomination :
« Can money change a culture or help to change a culture? » “That’s a difficult one! It shapes people, but I don’t know to what extent it can upset culture.”
Si vous venez d’être nommé à une place de responsable dans une société travaillant au Qatar, autant que possible évitez de licencier un salarié qatarien, mais si vous y êtes contraint, imaginez le pire afin de vous protéger.
Pour conclure, nous souhaitons beaucoup de courage à Joseph Abraham qui vient d’être nommé comme nouveau directeur de cette banque.