Alors que la première zone franche du Qatar, Ras Bufontas, va bientôt être opérationnelle, le conseil des ministres de mercredi 15 juin 2016 renforce les possibilités d’extensions et améliore l’attractivité de ces zones.
Stimuler le secteur privé au Qatar
Le Qatar souhaite développer les zones franches dans le pays pour attirer encore plus d’investisseurs étrangers afin que son secteur privé se développe. Dans quelques mois la première de ces zones, Ras Bufontas, appelées au Qatar ZES (zones économiques spécialisées), va être opérationnelle. Mais il apparait qu’il faille préciser quelques points tant sur la circulation des capitaux que sur les droits applicables etc… Le conseil des ministres de mercredi 15 juin renforce les possibilités d’extensions et améliore l’attractivité de ces zones.
Pour l’état du Qatar c’est la société Manateq au Qatar qui est porteur de ce projet. Manateq, une organisation créée par le gouvernement du Qatar. Elle est présidée par le ministre de l’Economie et du Commerce, Ahmed Bin Jassim Al Thani. Elle a comme objet de développer des zones économiques spécialisées à travers le pays. Lieux d’attractions pour les investissements étrangers avec des facilités administratives, fiscales et en droit du travail. Ces zones SEZ (Special Economic Zone) découlent de la Vision Nationale 2030 et doivent jouer un rôle essentiel dans la réalisation de la stratégie de la croissance économique globale du Qatar.
La ZES de Ras Bufontas
C’est la plus petite des trois SEZ (Special Economic Zone) déjà programmées. D’une superficie de 4 km carrés, situé près de Hamad International Airport à l’est d’Al Wakrah Road.
Ras Bufontas est une zone franche destinée à héberger des entreprises des secteurs du fret aérien, de la logistique, de l’information et communications, la santé, l’énergie et l’environnement, la construction high-tech, et de l’entreposage mondial. C’est la première des zones économiques spécialisées qui devrait être opérationnelle dès 2017 grâce aux deux sociétés qui ont obtenu le marché, Qatar URBACON Trading & Contracting (UCC) et l’espagnol SACYR.