Le manque d’intérêt des autorités qatariennes et un nouvel entraineur probable, font rentrer le club parisien dans une zone de brouillard et d’incertitude dommageable pour son futur.
Des actionnaires absents des tribunes
On voit défiler beaucoup de gens dans la tribune officielle du PSG mais pas les actionnaires. On peut s’interroger si celui qui fut à l’initiative de l’achat du PSG, le Prince devenu Emir du Qatar accorde toujours de l’importance au PSG. Ses apparitions ou celles des membres de sa famille sont devenues rares et discrètes, le charme est –il rompu ? Ou alors tout cela n’était qu’une simple histoire de « fric » et de rentabilité à court terme ?
L’achat d’un club de football a des conséquences souvent incalculables pour de nombreuses personnes, pour une ville et parfois même pour tout le secteur footballistique d’un pays. Dans le cas du PSG, il sert d’élément moteur à toute la profession, même si celle-ci dénigre parfois la différence de moyens. Pour un jeune joueur, participer un jour à la vie d’un club comme le Paris SG, est une source d’espoir et de motivation.
Certes le président actuel est mobilisé pour représenter ces actionnaires, mais il y a des absences qui finissent par être gênantes. Bien sûr l’émir a un pays à diriger, mais il aussi une nombreuse famille qui pourrait le représenter et montrer son attachement au club. On voit bien la mésaventure de l’OM qui est en vente aujourd’hui. Le manque d’intérêt des autorités qatariennes et un nouvel entraineur probable font rentrer le club parisien dans une zone de brouillard et d’incertitude dommageable pour son futur. Malgré d’excellents résultats nationaux, dans un grand pays comme la France qui organise l’Euro 2016 et qui fait partie de l’histoire du football, on se demande si le PSG à moyen terme à encore un avenir avec les qatariens ?