Les qatariens sont sollicités par de nombreux pays pour effectuer des investissements. Après le Maroc et la Tunisie, voici que le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb passe par Doha.
L’usine sidérurgique de Bellara de projet est passée au concret
Les autorités algériennes ont réussi un joli coup avec l’accord pour la construction de l’usine sidérurgique de Bellara en 2014, à l’époque le Qatar avait encore des possibilités financières importantes. Les travaux avancent à un bon rythme et devraient être achevés pour que fin 2017 la production d’aciers puisse démarrer. La capacité du complexe atteindra les quatre millions de tonnes d’acier en 2019 et permettra la création d’au moins 2 000 postes de travail, sans compter les emplois induits comme les structures autour : la centrale électrique, les services et les commerces.
Il y a quelques heures, à l’issue de sa rencontre avec son homologue qatarien, selon le media « elmoudjahid.com », M. Bouchouareb tout en parlant de relation «exceptionnelles» a clairement indiqué que le partenariat économique demeure en deçà du niveau des relations politiques bilatérales. La réponse apportée par le ministre qatari de l’Énergie et de l’Industrie, Mohamed Ben Salah El-Sada s’est voulue positive et encourageante pour l’avenir, mais rien de concret n’a été annoncé.
Le Qatar aurait-il compris qu’il ne peut satisfaire aux demandes du monde entier ? Les promesses tant sur des projets économiques avec de nombreux pays, qu’en matière d’emplois sur le sol qatarien, donnent parfois le tournis. On a l’impression que le Qatar papillonne.