Alors que Qatar Airways ne cesse de remettre en question l’avionneur Airbus, aucune réponse n’est apportée publiquement, que faut-il comprendre ?
Un silence qui cache une gêne ?
Il ne se passe plus une semaine sans que la compagnie qatarienne Qatar Airways n’étale dans la presse ses reproches à l’avionneur français Airbus. Tantôt la fiabilité des moteurs, tantôt les délais de livraison, même si les commandes continuent à affluer à Airbus, il arrivera un moment où les donneurs d’ordres finiront par s’inquiéter de la situation. Qatar Airways n’est une petite compagnie avec quelques avions. En outre, pour un voyageur qui lit la presse internationale, on ne peut que s’interroger sur la fiabilité des avions d’Airbus tant Qatar Airways insiste. Après avoir trouvé le silence de l’avionneur étonnant, cela devient gênant quand on vous pose la question sur la véracité des propos de Qatar Airways.
Certes, Tom Enders le PDG d’Airbus Group disait au média Les Echos « Nous avons pris du retard dans les livraisons. Mais rien qui ne puisse être rattrapé sur la seconde partie de l’année. Traditionnellement, chez Airbus, le deuxième semestre est toujours le plus actif. Ce sera encore plus vrai cette année. »
Soit Les Echos n’arrivent pas jusqu’à Doha, soit les promesses de Tom Enders ne paraissent plus crédibles à la direction de Qatar Airways. Comme les qatariens adorent la mise en scène, voilà qu’ils racontent partout qu’ils sont obligés de diminuer leurs vols à cause d’Airbus. Juste au moment où Airbus fait une communication indiquant qu’il veut nettoyer l’espace de ses vieux satellites. Il faut espérer que cela ne sera pas fait avec les avions qui devaient être livrés à Qatar Airways? Il faudra bien quand même que quelqu’un d’Airbus s’exprime à nouveau, on finira par croire que Qatar Airways a raison.