Du discours médiatique aux travaux pratiques.
Qatar National Research Fund (QNRF)
La politique de la recherche d’aujourd’hui étant la politique énergétique de demain, Qatar National Research Fund (QNRF) a organisé une rencontre avec des responsables de la Commission européenne et de l’ambassade britannique à Doha afin de faire le point sur deux thématiques :
1 – la capture du dioxyde de carbone et sa réutilisation
2 – le solaire dit à concentration pour produire de l’électricité ou de l’hydrogène.
Le Qatar et plus largement les pays du Golfe ainsi que les chercheurs travaillant pour la Commission européenne ont présenté leurs programmes et feuilles de routes sur les deux sujets. Une occasion d’identifier les domaines de recherche communs.
La Commission européenne est engagée en faveur d’un avenir à faible intensité en carbone, des projets tels que CASTOR représentent une contribution très importante. Il a été rappelé la récente déclaration de Janez Potocnik, commissaire européen en charge de la science et de la recherche, « par le développement des technologies de piégeage et de stockage du carbone, nous pouvons réduire les émissions à moyen terme, à mesure que nous passons à une utilisation à grande échelle des énergies renouvelables exemptes de carbone. »
Les pays du Golfe et notamment le Qatar ont quant à eux abordé l’autre manière de faire de l’électricité avec de l’énergie solaire : il s’agit du solaire dit à concentration. Ce genre de dispositif se rapproche beaucoup de la manière « classique » de produire de l’électricité, à savoir produire de la vapeur qui servira ensuite à faire tourner une turbine…
Abdul Sattar Al Taie, directeur exécutif, QNRF, devait déclarer «la rencontre se situe dans le cadre de la stratégie de QNRF pour promouvoir la collaboration internationale, tout en répondant aux grands défis du Qatar, qui comprennent la sécurité énergétique ».
Les autorités qatariennes, il y a quelques jours, indiquaient que le Qatar allé investir de plus en plus dans le développement durable. Cet échange sur les travaux en cours montre qu’on a dépassé largement le seul discours médiatique.