Après Ooredoo voilà que Vodafone Qatar restructure car le quotidien devient pour la plupart des qatariens et des expatriés plus difficile.
Licenciements et baisses de salaires sur un marché morose
Lorsqu’en 2009 Vodafone Qatar prit d’assaut le marché qatarien de la téléphonie, pour attirer le personnel, il mit sur la table de nombreux avantages. A ce jour, près de 7 ans plus tard, force est de constater que Vodafone Qatar n’est pas rentable. Un nouveau Directeur Ian Gray a été nommé en remplacement de Kyle Whitehill. Gray était auparavant à Vodafone Egypte.
Il est arrivé à Doha pour rendre profitable Vodafone Qatar, le deuxième opérateur de ce pays. Des licenciements et une modification du contrat de travail concernant une baisse généralisée des salaires a été décidé. Après Ooredoo et ses 100 licenciements, voilà que Vodafone Qatar restructure et licencie 50 personnes à son tour.
Le problème de fond repose sur les investissements pour mettre le Qatar à un niveau d’excellence et une concurrence acharnée avec le N°1 Ooredoo qui maintiennent les prix bas. Si la restructuration peut paraître nécessaire, il faut trouver la bonne dose, car en général la qualité chute et le personnel est moins motivé. A cela il faut ajouter, une morosité ambiante car le quotidien devient pour la plupart des qatariens et des expatriés plus difficile.