Le Qatar veut avoir du matériel naval pour protéger ses côtes notamment au moment de la Coupe du monde de football 2022.L’italien Fincantieri croyait pouvoir remporter cette affaire de 4 milliards mais il sur sa route le français DCNS.
Les qatariens très courtisés pour un marché de navires de guerres de 4 milliards
La ministre de la défense italienne Roberta Pinotti est très engagée dans la vente de navires de guerre par l’armateur italien Fincantieri. Elle travaille sur ce sujet depuis plusieurs années afin de répondre aux demandes des qatariens exprimé par le programme Protector. Le Qatar veut avoir du matériel naval pour protéger ses côtes notamment au moment de la Coupe du monde de football 2022. L’italien Fincantieri croyait pouvoir remporter cette affaire de 4 milliards mais il sur sa route le français DCNS.
Les français, notamment le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, essaie de remporter ce contrat qualifié par les qatariens comme prioritaire. Après les Rafales pour plus de 6 milliards, ce nouveau contrat de près de 4 milliards d’euros avant la présidentielle française serait le bienvenue. Techniquement les français ont marqué des points, mais l’équipe dirigeante du Qatar n’a peut-être pas envie de mettre tous les œufs dans le même panier. La place historique et privilégié de l’Italie dans le débat libyen pourrait peser lourd aux yeux du Qatar. Le Qatar, malgré ce qu’il dit sur sa politique étrangère plus prudente que par le passé, est très impliqué dans la solution libyenne.
Si en apparence l’Italie parait irritée, elle dispose encore dans cette affaire de la carte libyenne qui aux yeux du Qatar pourrait faire pencher la balance. Reste qu’en matière technique en particulier sur la problématique des radars embarqués sur les navires, les italiens ont pris un gros retard qui rend moins attirant leur offre. Plusieurs experts estiment que les qatariens feront un achat politique, si tel était réellement le cas, l’Italie pourrait être privilégiée.