La soixante cinquième conférence annuelle de l’Institut International de la Presse (IPI), se déroule du 19 au 21 mars, à Doha.
L’Institut International de la Presse ne craint pas de mettre les mains dans le cambouis
Le Qatar, souvent décriée sur sa liberté de la presse et les droits de l’homme, a réussi à convaincre une institution comme l’Institut International de la Presse de tenir sa 65e conférence annuelle à Doha. C’est avant tout la chaine Al Jazeera ainsi que le Centre de Doha pour la Liberté des Médias qui a réussi ce tour de force. L’Institut International de la Presse ne craint pas de mettre les mains dans le cambouis.
Selon Wikipédia, « l’International Press Institute (IPI) est une organisation mondiale dont le but est de promouvoir et de protéger la liberté de la presse et de veiller à l’amélioration des pratiques journalistiques. Fondé en Octobre 1950, l’IPI est présent dans plus de 120 pays.
Les membres de l’IPI sont composés d’éditeurs et de responsables médias travaillant pour les services de presse les plus respectés au monde. »
Quelque 350 journalistes, défenseurs de la liberté d’expression et des médias participent à cette conférence sur le thème : « la sécurité des journalistes dans un monde à haut risques ».
Lors de la cérémonie d’ouverture Sheikh Hamad bin Thamer Al Thani, président d’Al Jazeera a souligné « la nécessité de renforcer le développement de la coopération et des partenariats entre les différentes organisations œuvrant dans le domaine de la sécurité des journalistes et de la liberté de la presse ».
Il faut souhaiter que le président d’Al Jazeera œuvre à une plus large liberté d’expression de la presse dans son propre pays le Qatar.