La vie dans la capitale du Qatar devient plus compliquée que par le passé, les prix augmentent, l’emploi est moins sécurisé et un tigre s’est baladé tranquillement au milieu des voitures avant d’être capturé.
Doha ville à découvrir avec prudence
Les possibilités pour manger à Doha sont nombreuses mais il ne faut hésiter à y mettre quelques Riyals de plus et choisir un restaurant qui a pignon sur rue. Les autorités locales, depuis février 2014 font la chasse aux restaurations impropres. Il y a quelques jours, une information signalait une douzaine de restaurants fermés pour 15 à 30 jours, car la nourriture servie n’était pas convenable. Ce type d’information parait régulièrement.
Si pour aller au restaurant vous utilisez une voiture, je vous invite à une certaine prudence en cas d’orage car malheureusement de nombreuses routes sont inondées et quelques fois même les égouts débordent, le tout se mélangeant.
La semaine passée, quelques automobilistes ont eu la frayeur de leur vie car ils se sont trouvés nez à nez avec un tigre domestique qui s’était échappé, on s’attend parfois à tomber sur un chameau mais un tigre cela reste rare. Même les chameaux se font rares car depuis 2012 une suspicion règne concernant un lien entre ces animaux et le coronavirus MERS. Or avec la mort d’un sixième cas déclaré de cette maladie, même si cela n’est pas une certitude, il vaut mieux éviter de trainer dans des endroits où il y a une concentration de chameaux.
Pour ceux qui souhaitent s’installer à Doha sachez que la vie dans la capitale du Qatar devient plus compliquée que par le passé, les prix augmentent, l’emploi est moins sécurisé. Si la population du Qatar continue d’augmenter notamment afin de terminer les travaux d’infrastructures en cours et pour préparer la Coupe du Monde de football 2022, la masse des expatriés asiatiques sont autour de Doha dans des camps et ne sont pas les bienvenus en ville. De nombreuses restructurations sont réalisées depuis plus d’un an et vont se poursuivre, plus personne n’est en sécurité en matière d’emploi sauf ceux qui travaillent directement sur les travaux signalés ci-dessus. Malgré ce que déclarent les autorités qatariennes, la crise des prix du pétrole les pousse à faire des économies sur tout ce qui est possible. C’est ainsi que certains se retrouvent avec une charge de travail plus importante avec un salaire qui se fait grignoter par l’inflation, à fin février l’indice des prix sur un an était en augmentation de 3,3 % bien au-delà de ce qui était annoncé par le ministère des Finances. Les prix des loisirs explosent et ceux du logement continuent d’augmenter dans des proportions loin d’être raisonnable.
Doha reste encore une ville en construction sur de nombreux aspects, à découvrir mais avec prudence.