Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi ministre du travail a été sacrifié pour donner un peu de répit au gouvernement qatarien.
Le ministère du travail absorbé par celui de la réforme administrative.
Voilà un sujet qui a fait l’unanimité contre lui, la réforme du droit du travail au Qatar. La volonté au sommet de l’état, malgré une loi adoptée, applicable en fin d’année 2016, ne semble pas très crédible. Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi, le ministre du travail du premier gouvernement qatarien a été sacrifié, pour donner un peu de répit aux dirigeants du pays sous le feu de la pression internationale. Dans les premiers mois de sa prise de fonction, pendant l’été 2013, Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi, le ministre du travail, avait fait forte impression par ses initiatives, rapidement réfrénées par le sommet de l’état. Puis ce fut une longue descente en enfer, allant de reculades en reculades. Certes des modifications de la legislation sur le travail ont eu lieu, mais certainement pas à la hauteur de l’enjeu.
Issa Saad Al-Jafali Al-Nuaimi, ministre de la réforme administrative, est loin d’avoir fait des prouesses dans son ministère. Si pour l’efficacité la fusion des deux ministères semble aller dans le bon sens, on va rapidement s’apercevoir que la modification du droit du travail au Qatar, prendra de nombreuses années. Pour préserver les intérêts de quelques patrons qatariens, l’émir et son premier ministre ne feront que quelques petites réformes. Retenant la leçon des expressions publiques qui se retournent contre celui qui les a émises, nulle doute qu’Issa Saad Al-Jafali Al-Nuaimi le nouveau ministre sera plus discret qu’Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi.
Quant aux expatriés, plus que jamais, ce n’est pas une priorité pour le sommet de l’état qatarien.