Il faut s’attendre à une stabilisation des offres d’emplois au Qatar sur le premier trimestre 2016 et à une baisse sectorielle dès le mois d’avril.
Le marché de l’emploi qatarien a mangé son pain blanc
En quelques mois un coup d’accélérateur sur les restructurations a été donné. La crise des hydrocarbures a précipité de 18 mois au moins ce qui devait se produire à partir de juin 2017. Il faut s’attendre à une stabilisation des offres d’emplois au Qatar sur le premier trimestre 2016 et à une baisse sectorielle dès le mois d’avril.
Si le secteur privé peut être encore privilégié par niches, globalement tous les expatriés sont touchés à court terme dans le public comme dans le privé. Les dirigeants qatariens ont cru à une remontée rapide du prix du pétrole et n’ont pas pris conscience qu’il fallait restructurer massivement.
D’ailleurs certains gouvernements comme le Bengladesh vont envoyer une délégation pour placer encore plus de travailleurs au Qatar. Les chiffres les plus fantaisistes sont véhiculés dans la presse et les réseaux sociaux. Or, chacun doit prendre la mesure de la réalité, si demain des bengalis venaient à arriver au Qatar, cela se ferait au détriment d’autres nationalités comme les indiens, népalais ou philippins…
Les dirigeants qatariens doivent tenir un discours de vérité concernant le marché de l’emploi à court terme afin de ne pas donner de faux espoirs. La visite de responsables politiques du Bengladesh, début février, pour faire venir d’autres travailleurs au Qatar montre bien à quel point il y a incompréhension.