A la fin de l’année 2014, les ministres du travail avaient trouvé un accord à minima pour les employés de maison au sein du CCG (Conseil de Coopération du Golfe). Quelques semaines plus tard cet accord était abandonné. Que faut-il penser du traité, concernant l’extradition entre pays du CCG, approuvé ce 6 octobre 2015 ?
Le Conseil de Coopération du Golfe CCG édite des textes mais avec quelle volonté de les appliquer ?
Le philosophe Gaston Bachelard disait dans son ouvrage, « L’air et les songes (1943), » « Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez. »
L’agence officielle du Qatar, QNA rapporte une réunion, ce 6 octobre 2015, entre l’ensemble des ministres de la justice du CCG (Conseil de Coopération du Golfe), portant notamment sur l’extradition entre pays membres du CCG, soit l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar et Oman. D’autres points étaient à l’ordre du jour notamment un qui portait sur le « terrorisme », ce sujet a été reporté à une autre fois, il n’était pas encore mûr…
Faut-il accorder de l’importance aux décisions prises par ces ministres de la justice au sein du CCG ? Chacun se souvient qu’à la fin de l’année 2014, les ministres du travail avaient trouvé un accord à minima pour les employés de maison au sein du CCG (Conseil de Coopération du Golfe). Quelques semaines plus tard cet accord était abandonné. En sera-t-il de même pour ce traité sur l’extradition ?
Nous aurons certainement l’occasion d’en parler, lorsque les Emirats Arabes Unis demanderont l’extradition d’un célèbre prédicateur qatarien, à moins que dans ce traité tout le passé a été rendu vierge… Les voies des diplomates sont complexes!