Une polémique s’est emparée des réseaux sociaux qatariens concernant le photographe Dougie Wallace qui a eu l’outrecuidance de photographier quelques riches qataris, au milieu de tant de nationalités, sortants des beaux magasins de Knightsbridge.
Glasweegee est un impertinent et pourvu que ça dure
Celui qui connait le photographe Dougie Wallace, de son surnom Glasweegee, sait que son objectif a le don d’immortaliser certaines expressions qui font de lui un artiste de classe internationale. Alors quand il a eu vent de la polémique des réseaux sociaux qatariens concernant son reportage intitulé « Harrodsburg », il a du rire. Le pire pour Glasweegee et de voir des gens « insensibles » à son art. Dougie Wallace a eu l’outrecuidance de photographier quelques riches qataris, au milieu de tant de nationalités, sortants des beaux magasins de Knightsbridge.
Est-il étonnant de voir quelques riches qataris faire des emplettes dans les beaux quartiers de Londres ? La plupart des riches habitants du Golfe et de la planète fréquentent les grandes capitales comme Londres, Paris, Milan … et cela depuis des décennies. Il est certain que les qatariens qui viennent en masse à Londres doivent s’attendre à être vus sur des photos, car ils font partie de Londres et c’est leur choix.
Ce qui par contre est surprenant c’est l’attaque sur les réseaux sociaux contre Glasweegee qui viendrait s’immiscer dans leur vie « privée ». Les qatariens oublient-ils qu’ils ne sont pas à Doha ? La difficulté avec les nouveaux riches c’est que rapidement ils se croient chez eux de partout. Or, même si le Qatar s’achète une partie de Londres, ils ne transformeront jamais les anglais en bédouins, chacun ayant ses valeurs et ses grandeurs. La richesse de ces grandes capitales européennes c’est justement l’apport de toutes ces cultures différentes. Il serait sage d’être patient et imaginer qu’un jour ici ou là une expression venant du Qatar puisse faire partie de la vie londonienne. Quant à la polémique sur une ou deux photos où on voit des enfants, en Europe ce n’est pas surprenant ni choquant.
Une question se pose quand même, mais que faisaient ces enfants dans un quartier aussi étrange ?