La Turquie va-t-elle s’embraser à cause des choix de son président ? Vouloir abattre le PKK et étouffer l’esprit kurde va à l’encontre du sens de l’histoire.
Le président turc prépare des élections anticipées
En mettant la pression sur son opposant le pro-kurde Selahattin Demirtas, en lui reprochant des faits fallacieux, le président turc ne respecte pas le vote des électeurs de son pays et prépare des élections anticipées.
En mettant le PKK au même niveau que l’Organisation de l’état islamique, Erodgan joue au pyromane. Combien de morts faudra-t-il pour que la raison revienne ? Le président turc va à l’encontre du sens de l’histoire et on sait comment cela se termine.
La violence appelant la violence, nulle doute que la Turquie fera bientôt partie des destinations touristiques à éviter. Une de plus…
Quant à son engagement contre l’Organisation de l’état islamique, combien de temps la coalition « gobera » ce spectacle virtuel fait surtout de gesticulations.
L’heure est venue pour que renaisse un Kurdistan comme par le passé, s’y opposer est un manque de lucidité qui divisera le peuple turc et fera du Kurdistan un ennemi au lieu d’un allié.
James Freeman Clarke disait dans un de ses discours « La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération. »
Le Qatar par un communiqué édité par QNA, son agence officielle, apporte son soutien à son allié la Turquie. Ce communiqué est assez confus et généraliste ce qui permet de faire l’amalgame entre EI et PKK.