Le plus grand gisement de gaz naturel au monde, North Field ou North Dome est partagé par le Qatar et l’Iran. L’embargo qui frappait l’Iran va être levé, quelles sont les conséquences pour le Qatar ?
L’Iran va rattraper son retard de prélèvement de gaz sur le site du North Field
L’accord qui vient d’être signé entre les grandes puissances mondiales et l’Iran devrait permettre à ce pays de refrapper son retard en matière de prélèvements de gaz sur le site de North Field, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, partagé entre le Qatar et l’Iran. Christian Chesnot et Georges Malbrunot racontent dans leur livre « Qatar Les secrets du coffre-fort» « Avec son voisin iranien, les relations se veulent donc cordiales. Le partage de l’énorme gisement de gaz de North Field dans les eaux du Golfe oblige le Qatar à la prudence. Mais les Iraniens reprochent à leurs voisins de pomper dans leur champ, alors que l’embargo qui les frappe les empêche de les imiter. « C’est autant de moins pour les Iraniens qui se font gruger », relève un trader pétrolier. »
Si dans l’immédiat le Qatar ne sera impacté par « les prélèvements » iraniens, à terme la mise sur le marché de gaz supplémentaire peut poser problème. En effet ces nouvelles exportations vont arriver sur le marché en même temps que celles des Etats unis et de l’Australie.
A plus long terme, si le Qatar a jugé nécessaire de faire durer le plus grand gisement au monde, North Field, le fait de puiser à deux et peut être plus fortement de la part des iraniens risque de diminuer la longévité du gisement et peser pour les prochaines générations sur les revenus du Qatar.