Incapables, égoïstes, inconscients, les mots ne suffisent plus pour qualifier ceux qui sont en voie de détruire l’Europe. Les dirigeants européens offrent un spectacle qui nous humilie dans le monde entier tant ils sont incompétents à régler la « crise grecque ».
Des politiques qui se noient dans un verre d’eau
C’est l’impression que donnent ceux qui ont en charge de régler la crise grecque. De réunions en réunions l’incompétence grandit, incapables de maitriser leur « petit » ego ils n’hésitent plus, dans des jeux de rôles qui les dépassent, de mettre un peuple à genoux. Qui sera le prochain ? Les financiers européens montrent ici leurs limites, vexés par un pays qui a osé mettre en place une direction politique « trop à gauche » qui n’était pas prévue dans les manuels scolaires des grandes écoles européennes. Comment un si petit pays, la Grèce, peut-il oser braver « ces costumes cravates » tirés à 4 épingles. Eux qui détiennent la vérité économique absolue même, s’ils ont conduit l’Europe à la pauvreté, et incapables de suivre les comptes d’un si petit pays.
Ils ont décidé de faire « la peau à la Grèce » parce que ils ont mis en place Tsipras et pour couper l’élan à Podemos en Espagne. Non, il ne peut y avoir qu’une politique en Europe, celle de la rigueur protestante, celle qui a conduit le Front National en France au second tour des élections présidentielles. Une Europe sans imagination qui va réveiller les pires « haines » entre peuples. Ils vont, ces fous, certainement réussir à mettre la Grèce hors de l’Europe et la jeter dans les bras des chinois, russes ou des pays du Golfe…Toutes les grandes puissances mondiales sont inquiètes par tant d’inconscience face au rôle géopolitique lié à la Grèce mais elles se tiennent prêtes à suppléer l’Europe. Nous sommes en voie de fabriquer au Sud de l’Europe, des grecs qui vont haïr l’Europe et fiers comme ils sont, avec de nouveaux alliés, vont dans un premier temps souffrir et ne pas pouvoir payer la dette et ensuite se battre pour nous faire payer l’affront qu’ils subissent. Nul doute que la « dette allemande » fruit des avatars de la deuxième guerre mondiale deviendra l’obsession grecque.
Nous aurons le temps de faire les comptes pour voir combien cela coutera aux européens en argent, en influence et en image de marque. Finalement, si l’Europe est incapable de régler un si petit conflit économique comment pourra- t-elle être un espoir pour la jeunesse européenne.
Au-delà de la Grèce, l’heure est venue pour la France de s’interroger s’il faut rester au sein d’une communauté de pays où le mot solidarité a disparu. Incapables de gérer les migrations massives, incapables d’aider à structurer un pays européen, incapables d’assurer notre défense… que reste-t-il de notre rêve européen ?
L’échec possible dans les heures et jours à venir et la sortie de la Grèce de la zone euro, sera dans le cœur de beaucoup de français comme l’impossibilité pour Hollande de tenir tête aux allemands et sera considéré comme une « véritable capitulation économique et politique. » A moins que le président français n’affronte enfin Merkel et exige un accord, ce soir, avec la Grèce, faisant de lui le grand gagnant politiquement de cette crise.
En cas d’échec Tsipras pourra dire à son peuple, « Voyez j’ai toute essayé, puisque l’Europe ne veut pas de nous, je vous propose une autre alliance, mais rappelez-vous de l’affront que nous venons de subir. »