Grâce à la complicité des états gros pourvoyeurs de main d’œuvre d’Asie et d’Afrique, le Qatar ne modifiera pas le droit du travail dans l’immédiat.
L’OIT accorde un délai au Qatar, jusqu’à novembre 2015 pour modifier son droit du travail
Pourtant chacun sait qu’en moyenne au moins un travailleur meurt chaque jour au Qatar en lien avec son travail. Mais, grâce à la complicité des états gros pourvoyeurs de main d’œuvre, le Qatar ne modifiera pas le droit du travail dans l’immédiat. Il a obtenu auprès de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) 6 mois de délais supplémentaires pour changer sa législation du travail. Au mois de novembre rien ne préjuge du résultat du vote.
Malgré le travail inlassable de la Confédération Internationale Syndicale, par la voix de sa secrétaire générale Sharan Burrow et le vote pour le changement du droit du travail des gouvernements de l’UE et des pays scandinaves ainsi que celui des États-Unis, la proposition d’un changement immédiat n’a pas été retenue.
Dans communiqué la CSI déclarait « Par décision du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), le Qatar s’est vu accorder jusqu’à novembre pour procéder à la réforme de son système de visa par parrainage ou kafala, un régime qui s’apparente à de l’esclavage moderne, et mettre sa législation du travail en conformité avec les normes internationales… » « Le pays le plus riche du monde pourrait opter pour le changement mais au lieu de cela il a choisi de déployer son arsenal économique pour consolider son système corrompu durant encore six mois ».