Abdel Fattah Al Sisi reçoit le sommet de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh qui se réunit les 28 et 29 mars 2015.
Le président du Yémen présent au sommet de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh
Pour un 70e anniversaire, la Ligue arabe aurait sans doute souhaité un autre ordre du jour. En outre des questions habituelles comme la situation en Syrie, en Irak, en Palestine, en Lybie…, celle concernant le Yémen prend une acuité particulière. Le président du Yémen, Hadi, sera présent au sommet de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh les 28 et 29 mars 2015. Les frappes d’une coalition de pays arabes avec à sa tête l’Arabie saoudite contre les milices chiites Houthi et la possibilité de l’extension de ce conflit devrait occuper une bonne partie de ces deux jours.
D’aucuns avancent l’idée de la création d’une force permanente qui pourrait régler les conflits sur les territoires de la compétence de la Ligue arabe. C’est un vœu pieux qui a peu de chances de voir le jour car son fonctionnement et son autorité serait complexe, dès lors, on peut comprendre que l’Arabie saoudite a pris les devants. Si l’Egypte avec à sa tête le président général Abdel Fattah Al Sisi, qui doit sa place à l’Arabie saoudite, a immédiatement rejoint la coalition « saoudienne et compagnie », des pays comme l’Algérie ou Oman plus prudents réclament avant tout une solution politique. D’autres comme le Qatar qui d’habitude « joue » les médiateurs, a sans doute été obligé de participer à cette coalition.
Nous verrons bien quelles seront les conclusions de cette vénérable institution, la Ligue arabe et quelles seront ses recommandations à propos du Yémen.