Dans la nuit du 12 au 13 juin 2014, au moins 800 militaires chiites sont passés par les armes par l’Organisation de l’Etats islamique, alors qu’ils s’étaient rendus quasiment sans livrer de combats au Camp Speicher près de Tikrit.
Les musulmanes premières victimes du terrorisme en Irak
En ce début mars 2015, les irakiens aidés par la coalition et des milices chiites iraniennes ont décidé de reprendre la ville de Tikrit et ses environs. En juin 2014, l’Organisation de l’Etats islamique aidée par des tribus sunnites prirent quasiment sans combattre cette ville et notamment la base aérienne d’Al Sahra, près de Tikrit, aussi appelé Camp Speicher. Dans la nuit du 12 au 13 juin 2014, au moins 800 militaires chiites sont passés par les armes par l’Organisation de l’Etats islamique alors qu’ils s’étaient rendus sans livrer de combats. Un véritable charnier, les corps ayant été regroupés à plusieurs endroits.
En ce début mars 2015, l’ayatollah Ali Sistani, principale autorité chiite d’Irak, a lancé une mise en garde contre tout acte de représailles à l’encontre des populations civiles.
Comme le souligne le site Wikipedia, « Le 12 juin, les combattants des tribus sunnites pénètrent dans le camp Speicher. Les soldats irakiens se rendent et sont conduits à l’université de Tikrit. Les prisonniers reçoivent l’ordre de se débarrasser de leurs chaussures, chaussettes, bagues, portefeuilles et papiers d’identité. Ils sont ensuite couchés face contre terre et menottés. Ceux qui relèvent la tête sont abattus. » « Les rebelles tribaux sunnites remettent alors les prisonniers aux djihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant. Ces derniers conduisent les captifs aux anciens palais de Saddam Hussein. À l’intérieur du bâtiment, les prisonniers sont rassemblés en groupes de dix, ils doivent donner leur rang et le nom de leur unité. » « Les captifs sont ensuite conduits par groupes à l’extérieur. Ils sont fusillés et enterrés sommairement. Les exécutions durent jusqu’à l’aube. »
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