Un saoudien parle peu mais n’oublie jamais ses amis.
L’Arabie saoudite conforte la France comme allié
Les 29 et 30 décembre 2013 le président Hollande était en visite en Arabie saoudite. Bon nombre de journaux de l’époque titraient « Hollande rentre bredouille d’Arabie saoudite ». Un peu plus d’un an plus tard les « choses se décantent ». La livraison pour trois milliards de dollars d’armes au Liban, financée par les saoudiens furent le premier acte. Cet après-midi, 16 février 2015 la signature de la vente de 24 Rafales et une frégate FREMM et quelques munitions, pour 5 milliards d’euros à l’Egypte sous couvert de l’Arabie saoudite est le deuxième acte. Il y aura-t-il d’autres actes importants ? Assurément, mais un saoudien parle peu mais n’oublie jamais ses amis, ni d’ailleurs ses ennemis.
Il est certain que nos valeurs sont différentes, entre la France et l’Arabie saoudite et notamment en matière de droits de l’homme, où un abîme nous sépare, mais tout en nous disant nos quatre vérités, les affaires reprennent. L’Arabie sait aussi que la France est fidèle avec ses alliés et actuellement les saoudiens ont besoin de tous leurs alliés.