Le Qatar n’est pas impacté immédiatement par la baisse brutale du prix du pétrole, mais par précaution va prioriser et rééchelonner environ 25 milliards de travaux.
Une forte espérance économique dans un marché incertain
Pour les années 2015 et 2016 le Qatar prévoit une baisse de la production pétrolière, une forte maintenance des sites existants en matière de gaz et la mise en service de la production de gaz du site Barzan. Dans un document rendu public il affiche une forte espérance économique. C’est ainsi qu’il prévoit une augmentation du PIB qui est de 6,3 % en 2014 à 7,7% en 2015 et de 7,5% en 2016. Il indique aussi contenir l’inflation à 3,5 % pour 2015 et 3,7 % en 2016.
Mais des signaux montrent que le Qatar prend quelques précautions dans un marché mondial incertain. Il devrait prioriser et rééchelonner environ 25 milliards de travaux. Ceci pourrait avoir comme conséquence, un recrutement plus faible des travailleurs étrangers, ce qui détendrait légèrement la pression sur l’immobilier véritable moteur de l’inflation qatarie. Simultanément l’annonce de plusieurs projets comme celui de Dara BF qui rendra disponible 147 000 m² de logements de haut niveau ainsi que bien d’autres qui arrivent à l’achèvement devraient tirer vers le bas cet indice inflationniste.
Les ambitions du Qatar pour sa croissance nous semblent « fortes ». Nous prévoyons, compte tenu de l’environnement mondial et de la continuité d’un prix bas des hydrocarbures, une croissance de l’ordre de 6,5 pour 2015 avec une inflation à 3,2 % et 6,4 pour 2016 avec une inflation de 3,3 ce qui mettrait le Qatar parmi les bons élèves au niveau mondial.