Un ami me disait « Flamby est mort, vive le Président Hollande ». Je lui ai répondu « Un chef de parti doit d’abord devenir Général avant d’être Président ». Il faut prendre la mesure de l’enjeu que nous venons de nous fixer.
Nous sommes en guerre pour défendre nos valeurs
Depuis quelques jours le mot « guerre » ne cesse de revenir sur toutes les lèvres. C’est sans doute pour exorciser la peur que trois individus ont réussi, pendant quelques heures, à distiller dans notre beau pays la France. Trois démons, des fanatiques, créés par notre société et qui se retournent contre nous. Et depuis nous sommes en guerre contre tous les fanatismes qui tuent. Nous sommes quasiment tous devenus « Charlie », d’abord pour oublier les alertes lancées par ces journalistes de Charlie Hebdo qui ne savaient plus quoi inventer pour attirer notre attention, sur « tous ces fanatismes grandissant ». Ces morts nous ont obligés à nous interroger sur nos valeurs, liberté, égalité, fraternité et laïcité. La grande marche du 11 janvier 2015 restera dans la mémoire de beaucoup comme une prise de conscience collective que nous sommes la « patrie des droits de l’homme ». Cette manifestation historique voulait simplement exprimer que nous étions attachés aux valeurs de notre « vivre ensemble ». Comme ces valeurs étaient menacées, nous sommes partis en guerre pour les défendre. Nous nous sommes naturellement retournés vers celui qui conduit la France.
Un ami me disait « Flamby est mort, vive le Président Hollande ». Je lui ai répondu « un chef de parti doit d’abord devenir Général avant d’être Président ».
Pour faire la guerre, il faut une mobilisation totale de l’économie au service du pays.
Avant de partir en guerre, il faut recenser ses troupes. Pour mobiliser l’économie et la mettre au service du pays il va falloir autre chose que Gattaz le pleureur, le petit bricoleur Macron et l’obstination de vouloir détruire la CGT à des fins politiques. Le chef de parti Hollande, devenu Général depuis quelques jours, devra imposer, en tordant légèrement le bras de notre chère démocratie, le rééquilibre entre intérêt particulier et intérêt général. Le patriotisme en temps de guerre n’est pas toujours naturel il faut le surveiller.
Il faut être clair, si on veut faire la guerre contre ceux qui veulent détruire nos valeurs nous devons obligatoirement nous en donner les moyens. Or, sans indépendance économique nous n’avons aucune chance de remporter cette guerre. Peut-on dépendre de ceux qui ne partagent pas nos valeurs et qui font progresser les leurs ? Peut-on, pour l’intérêt de quelques-uns sacrifier tout un pays ? Il faut prendre la mesure de l’enjeu que nous venons de nous fixer. Comment pouvons exister dans « le Village le Monde » si nous continuons à nous appauvrir. Nous dévons réinventer l’Europe en fusionnant des pays. Le premier pas est la fusion entre l’Allemagne et la France, le reste suivra. Le chemin qui nous reste à parcourir est immense. Le Général Hollande doit rapidement prendre des mesures « historiques », pas seulement pour nous protéger de nos ennemis, mais pour réduire les inégalités, sources de profondes divisions entre nous. Or, l’ennemi se nourrit de nos divisions.
Le temps presse, car si le Général veut devenir Président, il doit rassembler tous les français, les mettre en mouvement, mobiliser l’économie au service du pays et frapper nos ennemis pour qu’ils nous respectent. Si par malheur le Général redevient chef de parti et « brise l’élan de l’esprit du janvier 2015 », d’autres que lui pourraient nous entrainer dans des aventures dont nous connaissons déjà la fin pour les avoirs vécues dans le passé.