Finalement la venue de Benyamin Netanyahou s’est mieux passée que prévue. Le cadrage par Hollande et Valls mais aussi les parlers des responsables de la communauté juive de France ont tempéré les propos électoralistes de « Bibi » (Benyamin Netanyahou ).
Une présence remarquée
Les absents ont toujours tort dira l’historien qui parlera de cette mémorable journée du 11 janvier 2015, jour historique pour la France. Il fallait être présent même si on n’était pas d’accord sur tout. La grande marche pour la liberté mais contre la barbarie pouvait accueillir l’ensemble de la planète, tant elle était ouverte. Benyamin Netanyahou, premier ministre d’Israël l’a bien compris, non seulement parce que la communauté juive payait encore une fois un lourd tribut, non seulement parce qu’ il était en campagne électorale, non seulement parce que Mahmoud Selman Abbas était là, mais avant tout parce qu’en tant que fin politique il a compris l’importance de cette journée. La France allait compter ses amis.
A Strasbourg les juifs y vivent depuis 1000 ans au moins, depuis longtemps ils se considèrent français
C’est le grand débat qui traverse toutes les communautés implantées en France. Bien sûr on appartient à une communauté religieuse ou pas, mais avant tout on se considère français. A Strasbourg les juifs y vivent depuis 1000 ans au moins, depuis longtemps ils se considèrent français. Ce qui fait dire à Manuel Valls « La France sans les juifs de France n’est plus la France. »
Finalement la venue de Benyamin Netanyahou s’est mieux passée que prévue. Le cadrage par Hollande et Valls mais aussi les parlers des responsables de la communauté juive en France ont tempéré les propos électoralistes de « Bibi ». Il était venu pour appeler à rejoindre Israël, il a convenu que les juifs avaient le droit « de vivre en sécurité » dans « chaque endroit » où ils le « choisiraient », « en particulier en France ».
Et puis disons-le, la sécurité en Israël peut aussi malheureusement être une illusion, tant que Benyamin Netanyahou ne reconnait pas aux palestiniens le droit « de vivre en sécurité » en Palestine.
Nos vœux vous accompagnent Monsieur le premier ministre israélien, pour qu’imprégné de l’esprit de la marche de la liberté et contre la barbarie, vous puissiez devenir un « acteur de la paix » plus qu’un serviteur des forces de la guerre.