Deux hommes ont manqué à la marche pour la liberté du 11 janvier 2015 à Paris, Obama et l’émir du Qatar. Si l’ensemble des cérémonies qui ont eu lieu aux USA compense un peu cette absence d’Obama, celle de l’émir du Qatar, Tamim al Thani est incompréhensible.
L’amitié se prouve dans les moments difficiles
La presse américaine reproche à Obama d’avoir sous-estimé la marche pour la liberté qui s’est déroulée à Paris ce 11 janvier 2015. Toutefois le vice-président Joe Biden exprimera la solidarité des USA en venant à Paris cette semaine.
L’autre absence remarquable est celle de l’émir Tamim, grand ami de la France et qui vient régulièrement dans notre pays. Chacun se rappelle, il y a quelques semaines de sa venue pour rendre hommage à Christophe de Margerie, mort dramatiquement. Ce geste fut apprécié de beaucoup en France.
L’émir Tamim al Thani propriétaire du PSG vient de temps en temps regarder un match dans la capitale de la France. Une bonne partie de son enfance, il l’a passée dans la maison de ses parents sur la Côte d’Azur. Alors pourquoi cette absence incompréhensible ?
C’est dans les moments difficiles que l’on prouve son amitié. Cette venue dans le contexte que l’on connait aurait été chargée de symboles et aurait marqué profondément le peuple français. Faut-il s’étonner aujourd’hui que des polémiques naissent en France contre le Qatar, qui ne serait pas assez vigilant sur le financement par certains de ses riches citoyens de réseaux islamistes comme indiqué dans un article du journal Les Echos ?
Hier, Sarkozy et Fabius chacun à leur tour démentaient le financement par le Qatar du terrorisme international, mais est ce que le peuple français les croit encore ? Le prétexte invoqué des caricatures du prophète, comme l’a fait le Maroc, est-il suffisant pour venir témoigner personnellement son affection à la France ? Aux yeux des français cette absence, le 11 janvier 2015, jour historique, montre les limites du Qatar envers la France. Oui il y a des liens entre le Qatar et la France mais ils sont basés uniquement sur une « histoire de fric ».