Le Qatar aspire à maitriser le circuit alimentaire des animaux qui se nourrissent de fourrage. Pour cela il va reverdir plusieurs zones dans la région d’Umm Ghuwalina banlieue de Doha.
Un projet ambitieux aux multiples facettes
Nous avions récemment indiqué que les agriculteurs disposeraient de moyens supplémentaires en eau. Le gouvernement qatarien va plus loin et propose l’octroi de terrains aux investisseurs qui mettraient en place des projets pour la culture de fourrage vert. Le Qatar aspire à maitriser le circuit alimentaire des animaux qui se nourrissent de fourrage. Pour cela il va reverdir plusieurs zones dans la région d’Umm Ghuwalina banlieue de Doha.
Le secteur privé a été sollicité et a répondu à l’appel du gouvernement sur ce sujet stratégique. Ce sont 88 investisseurs, accompagnés par des membres du Comité Technique qui suit ce dossier pour les ministères concernés, qui ont pu visiter les terrains et avoirs les informations nécessaires tant sur leurs compositions que sur le potentiel d’arrosage.
Au-delà de l’aspect de la chaine de la sécurité alimentaire, il faut imaginer l’aspect environnemental. Ce sont des parcelles assez importantes qui vont constituer à terme autour de Doha une barrière verte. L’herbe du Soudan et les sorghos multi-coupes hybrides se prêtent bien à ce type de cultures mais il y a aussi d’autres possibilités.
C’est un projet que nous allons suivre de près et qui correspond modestement à reverdir le Qatar pour combattre la pollution.