David Cameron avait promis de rendre public une enquête sur les activités des frères musulmans au Royaume Uni. Comme il craint de se mettre à dos soit le Qatar soit les Emirats Arabes unis et l’Arabie saoudite, il diffère sa publication.
L’obsession de l’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis
La Confrérie des frères musulmans a tellement fait peur par sa participation aux « printemps arabes » que les deux états du Golfe, Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis souhaitent l’exterminer de partout dans le monde.
C’est ainsi que ces deux états avaient poussé le Premier ministre du Royaume Uni, David Cameron, à ouvrir une enquête sur son territoire, estimé comme un lieu de refuge et une base arrière pour préparer les actions dans le monde. Chacun se souvient que David Cameron avait annoncé faire la lumière sur les activités des frères musulmans. L’Egypte avait classé la Confrérie comme terroriste.
C’est John Jenkins, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Arabie Saoudite qui a été chargé de mener cette investigation. Or, celui-ci vient de remettre une première ébauche du rapport, au Premier ministre anglais, qui se trouve aujourd’hui dans une situation inextricable. Comme il craint de se mettre à dos, soit le Qatar qui reste, malgré les différents aléas de ces derniers mois, un soutien de la Confrérie, soit les Emirats Arabes Unis et l’Arabie saoudite qui en font une obsession, il diffère sa publication. En outre, pour l’instant John Jenkins, n’aurait rien trouvé de bien « palpable » qui pourrait être retenu contre les frères musulmans.
A force de vouloir « chasser du frère musulman », comme fait l’Egypte actuellement, on finira forcement par renforcer l’aile extrême de cette organisation qui dans le passé a montré les énormes dégâts qu’elle pouvait accomplir. L’Arabie saoudite a l’art de créer des incendies en demandant aux autres de les éteindre.