Le résultat est clair, avec 55,68% des voix selon les résultats officiels, la Tunisie a un président élu démocratiquement. Le plus compliqué commence maintenant.
Un premier pas, vers quoi ?
Les tunisiens sont tenaces et ils ont fini le cycle qui les a conduit à mettre en place une Constitution, des élections législatives et une élection présidentielle. Le résultat est clair, avec 55,68% des voix selon les résultats officiels, la Tunisie a un président élu démocratiquement, il s’appelle Béji Caïd Essebsi.
Son parti politique Nidaa Tounès est arrivé en tête aux élections législatives mais il est loin d’être majoritaire. Le plus compliqué commence maintenant pour Béji Caïd Essebsi, puisque sans doute il va falloir pour diriger le pays compter sur les députés 69 députés d’Ennahdha qu’il a vilipendés pour conquérir le pouvoir. La crainte est grande notamment de ceux qui aspiraient à un vent de liberté et qui se sont abstenus, d’un méli – mélo qui ne débouche sur rien. Ce n’est pas parce qu’une élection est démocratique que la suite est garantie.
Les tunisiens aspirent à la liberté, à la sécurité et avoir une économie prospère. Pour cela plus que jamais toutes les forces vives de la nation devront être en alerte. Ni la liberté n’est acquise aujourd’hui définitivement, ni la sécurité et si l’économie se redresse elle ne devra oublier aucun de ses enfants. Un premier pas est franchi mais il en reste de nombreux à accomplir.