Le Qatar et les pays du Golfe qui ont pourtant une tradition de maîtrise de certains volatiles, ont beaucoup de mal avec ces drôles d’oiseaux, les Capitaux Internationaux Volatiles (CIV). Ils sèment une belle pagaille dans les bourses du Golfe en vendant sans trop réfléchir. Le Qatar se veut rassurant mais le Japon son premier client pour le gaz commence à montrer les dents.
Ce dimanche 14 décembre 2014 les bourses du Golfe continuent de chuter.
Le media « latribune.fr » fait le point ce soir, ce qui confirme notre article d’ hier « Gros avis de tempête pour les bourses du Golfe ». Ceci est la suite du plongeon qui a eu lieu jeudi passé.
Le Qatar d’abord par la QNB (Qatar National Bank) et ensuite par le ministère de la Planification essaie de rassurer en disant qu’ils ne seront pas touchés par cette crise espérant même un haut niveau de croissance en citant le chiffre de 7,7 % soit plus 1,4 % par rapport à cette année. Il serait intéressant qu’ils indiquent publiquement sur quel prix du pétrole et du gaz ils ont construit leur budget 2015, pour qu’ils soient crédibles. Comme nous l’indiquions nous-mêmes, le Qatar est en partie à l’abri car son plus gros client le Japon paie un prix actuellement bien plus élevé que le marché, mais il s’approvisionne aussi ailleurs que le Qatar sur tout ce qui est exceptionnel. La réussite aux élections du premier ministre Japonais Shinzo Abe aux élections législatives qui viennent d’avoir lieu, devrait lui donner la force nécessaire de poser le problème au Qatar d’une révision des prix, car l’écart entre le marché et les contrats passés commencent à être élevés.
Nous ne pouvons que souhaiter que le Qatar ait raison et qu’il maintienne une croissance parmi les plus élevées du monde mais nous prenons date car ceci pourrait être aussi « un effet de communication » à la destination des Capitaux Internationaux Volatiles (CIV) qui sont des oiseaux à grandes « gueules » mais à petit cerveaux.
Selon le media « businessweek.com » des inquiétudes existent sur la croissance et sur le coût de la dette à terme du Qatar
Still, the cost of insuring Qatar’s debt against default for five years rose to 85.5 basis points on Dec. 12, the highest since September 2013, according to data provider CMA, and Qatar’s gauge closed below its 50-, 100- and 200-day moving averages yesterday.
A suivre…