Depuis le mois de septembre Éric Chevallier est le nouvel ambassadeur de la France au Qatar. En suivant la presse du Qatar on remarque qu’il ne ménage pas sa peine pour être visible tant par les autorités que par les acteurs économiques du Qatar. Mais aucun résultat en vue, les relations Qatar France font du surplace.
L’ami du Qatar à la recherche d’une certaine efficacité
Depuis le mois de septembre 2014 Éric Chevallier est en poste à Doha, la capitale du Qatar. Réclamé par les qataris en lieu et place de Peaucelle, usé et brulé par l’affaire des 4 français retenus au Qatar malgré eux, le nouvel ambassadeur mouille sa chemise. En suivant Thepeninsulaqatar on remarque qu’il ne ménage pas sa peine pour être visible tant par les autorités que par les acteurs économiques du Qatar. Mais aucun résultat en vue, les relations Qatar France font du surplace.
Hier notre Airbus national a dévissé de 10 % à la Bourse de Paris pour plusieurs raisons dont une liée directement à l’attitude désastreuse du patron de Qatar Airways, qui comme à son habitude, a reporté en dernière minute la livraison du premier A 350. Les fameux Rafales qui étaient presque vendus se font toujours attendre et à part quelques hôtels ici ou là pour jouer au Monopoly, le Qatar n’investit plus rien de sérieux en France. Certes quelques contrats se font notamment avec Thalès mais c’est pour aider ce pays à appliquer sa « terrible loi sur la cybercriminalité », véritable épée de Damoclès pour tout habitant ou résident du Qatar.
Marongiu-otage-economique-du-qatar Nous savons qu’il a été visité par un des responsables de l’ambassade et que sa santé se fragilise. Le président Hollande, par un de ses assistants, a déclaré s’occuper de cette affaire. Or le 18 décembre, journée de fête nationale au Qatar approche et nous espérons qu’à cette occasion une grâce de la part de l’émir Tamim se produise pour que Marongiu puisse quitter enfin le Qatar. Nous verrons bien si le nouvel ambassadeur est capable et à la volonté de défendre les intérêts des citoyens français au Qatar depuis longtemps laissés à l’abandon.